Les Falquets 1972

Création du groupement des Falquets avec 24 villas

Naissance d’un Groupement
En automne 1972, la construction arrive progressivement à terme; entre des tas de terre qui doivent être étendues pour former les parcelles, les nouveaux habitants passent des journées à venir enlever les pierres et cailloux qui jonchent le sol de leur parcelle.

C’est l’esprit Coin-de-Terre, on travaille pour sa maison.
Fin novembre 1972, les nouveaux Colognotes emménagent. Le chemin n’est pas goudronné. Au 25, la déménageuse crève devant la maison, sur un fer laissé à l’abandon par les ouvriers.

Sur le chemin boueux de l’école
La toute première saison – automne, hiver 1972-1973 – des Falquets, le Groupement occupait un site très partiellement aménagé. Les tas de terre étaient la caractéristique des lieux : aucun gazon accueillant, ni de haies verdoyantes, et encore moins de fleurs à l’horizon. Aucun revêtement en dur du chemin n’existait. Par temps de pluie, pour les enfants, un convoyage était organisé par une des mamans disponibles, afin que les jeunes pousses n’arrivent pas toutes crottées à l’école. Pour les adultes qui se rendaient en ville pour leurs activités professionnelles et prenaient le bus – bien moins fréquent qu’actuellement – ils accomplissaient le petit trajet pédestre jusqu’à l’arrêt, en slalomant entre les zones humides, voire boueuses; d’aucuns se devaient même de changer de chaussures arrivés sur leur lieu de travail.

Camping sauvage pour les enfants
Au milieu du quartier il y avait un terrain accessible par un tracé dit « à char et à talons ». En été il servait de lieu de camping sauvage pour les enfants du quartier qui ont passé de bons moments de nuits chaudes et aussi de pluie. Au lever, l’équipe était accueillie chez l’une ou l’autre des mamans pour de très copieux et joyeux petits déjeuners. Actuellement, une villa est construite sur ce terrain. Il ne reste que des souvenirs à cette génération qui arrive à la cinquantaine !

Mise en bouteilles de vin : tout le monde s’active
Il y a eu pendant quelques années sous l’égide de Bernard Longchamp, de mémorables mises en bouteilles de vin rouge, en particulier un excellent Passetoutgrains. C’était l’occasion de vraies fêtes de quartier à laquelle les dames apportaient leur contribution de qualité pour sustenter petits et grands avec des saucisses grillées et autres mets. Les hommes, eux, se consacraient essentiellement au remplissage des bouteilles commandées – non sans tester allègrement, sans vergogne, leur contenu – puis à leur embouteillage et leur étiquetage. Au final, chacun s’en allait heureux d’avoir passé une très bonne soirée entre voisins, empreinte de bonne humeur, non sans emmener les flasques qui lui revenaient. Que de bons souvenirs !

Un quartier où il fait bon vivre
Depuis le début, la vie a bien changé. D’un quartier en construction, rempli d’enfants, les Falquets sont maintenant un quartier bien aménagé, avec des maisons aux volets de couleurs différentes, avec des barrières, véranda… qui ont personnalisé les 24 villas construites à l’identique. L’endroit est paisible, sans bruit, à deux pas de la ville. Beaucoup y passent une retraite tranquille, un tiers des maisons a été repris par les enfants. Quelques jeunes de la troisième génération ont vu le jour aux Falquets. La première vente hors « famille » et donc, par l’association genevoise, a lieu en 2015.

En plus de quarante ans, les Falquets ont eu quatre présidents et une présidente : Georges Nydegger, Bernard Longchamp, Eric Gürtler, Jean-Claude Bauman et Nathalie Schneuwly.

Si l’occasion se présente, rejoignez-nous !

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