L’Etang 1942

En 1942, l’Association Genevoise du Coin-de-Terre créa un groupe de jardins familiaux et de villas situés à Châtelaine, entre le chemin de l’Etang, le chemin Philibert-de-Sauvage et l’avenue de Pailly.

C’est ainsi que le 13 mai 1942 fut fondé le groupement de l’Etang.
La zone étant marécageuse, il fallut d’abord drainer le terrain. Puis de nombreux camions vinrent y livrer de la terre végétale de bonne qualité. Il fallut procéder à la mensuration des parcelles, assurer la distribution d’eau, fixer le prix de location des parcelles, discuter de la construction d’un chalet de groupement et réclamer notre part de produits antiparasitaires, alors contingentés. Le groupement s’étendait alors sur 9445 m2 divisés en 40 parcelles.

Les débuts furent très difficiles, il y eut peu de bonne volonté, l’encaissement des cotisations était difficile, les hommes étaient mobilisés et les cultures en souffrirent.
Des statuts sont alors élaborés pour fixer les devoirs des membres. En 1944, il fut décidé de construire la maison du groupement et les WC. Mais il a fallu faire moult demandes à Berne pour obtenir le bois, le fer et le ciment qui étaient réservés en premier lieu pour les constructions urgentes ou nécessaires à l’économie nationale.
En 1950, 2700 m2 viennent s’ajouter au terrain existant. Ce sont 24 nouvelles parcelles qui seront créées.
En 1950, le groupement adhère à la fédération genevoise des jardins familiaux. Un parking est aussi créé.
En 1972, un magasin de graines et d’engrais est mis à la disposition des parcellaires. En 1980, toutes les conduites d’alimentation en eau sont remplacées. Le groupement de l’Etang compte actuellement 60 jardins familiaux et 2 villas.
Dès 1993, le local du Comité est remis en état, une buvette est créée, un Fonds de Solidarité est constitué.
En 1995, nous avons renoué nos relations avec la Fédération genevoise des jardins familiaux dont le groupement s’était distancé depuis près de vingt ans.
Comme tous les « vieux » groupements de jardins familiaux, l’Etang présente un certain charme dû principalement à l’ancienneté de certaines plantations d’agrément et à la diversité dans l’architecture de cabanes. Au début, on construisait simplement, souvent avec des matériaux de récupération alors que de nos jours, les chalets de jardins sont plus élaborés. Cet apparent « désordre » n’empêche pas nos jardiniers d’entretenir leur parcelle avec soin et compétence.